Bouaké : Le groupement syndical IPAT-MESRS dénonce la mauvaise répartition des primes

Bouaké : Le groupement syndical IPAT-MESRS dénonce la mauvaise répartition des primes

09/05/2024 - 13:41
Bouaké : Le groupement syndical IPAT-MESRS dénonce la mauvaise répartition des primes
Bouaké : Le groupement syndical IPAT-MESRS dénonce la mauvaise répartition des primes

Le président de l’Intersyndicale du personnel administratif et technique des structures sous-tutelle du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (IPAT-MESRS), a animé un point-presse, le mercredi 08 mai 2024.

Il s’agissait pour le président Emerson Gapéa de crier le ras-le-bol au nom des camarades de l’IPAT-MESRS contre ce qu’ils considèrent comme une injustice à leur égard et qui perdure. Pour lui, la clé de répartition des primes connues sous le nom de ‘’Heures supplémentaires (HS)’’ est très mauvaise.

C’est pour cela qu’une grève a été engagée et qui court du 08 au 10 mai 2024 qui sera naturellement reconduite en cas d’insatisfaction. Selon Emerson Gapéa, l’octroi de ces heures supplémentaires (HS) ne prend pas en compte les plus hauts responsables dans les universités notamment les présidents et vice-présidents des universités, les directeurs des Unités de formation et de recherche (UFR), les directeurs des ressources humaines, les directeurs des centres de recherche.

Malheureusement, à leur niveau, ils ont pris un décret pour s’en octroyer. Et ce sont eux qui bénéficient de la plus grosse part de ces primes au détriment de ceux à qui cela est destiné, c’est-à-dire les membres de l’IPAT.

Pour lui, cette prime est venue en complément pour revaloriser un peu leur salaire quelque peu insignifiant. Et curieusement, ces primes fondues dans le budget de fonctionnement de ces responsables et constitue une ‘’caisse noire’’ pour eux.

« Il y a des responsables de ces structures sous-tutelle qui attribuent ces primes à leurs domestiques, je pèse bien mes mots, leurs servantes et les gardiens de maison », a-t-il expliqué.

Face à cette situation, au nom de ses camarades de la base, le président de l’IPAT-MESRS dit qu’il est inacceptable que des gens s’enrichissent sur leur dos. L’autre point de leur mécontentement, c’est que malgré le décret présidentiel qui demande que tous les travailleurs du public comme du privé soient payés au SMIG, eux, ils continuent de payer en dessous de 75000 F CFA, c’est inadmissible. C’est pourquoi, ils se battent.

EK