Casse de N’Dotré/Gestion des huiles usagées : le Ministère du Commerce et de l’Industrie procède au lancement de l’étude de faisabilité de la construction d’un centre de recyclage

Casse de N’Dotré/Gestion des huiles usagées : le Ministère du Commerce et de l’Industrie procède au lancement de l’étude de faisabilité de la construction d’un centre de recyclage

22/05/2025 - 21:48
Casse de N’Dotré/Gestion des huiles usagées : le Ministère du Commerce et de l’Industrie procède au lancement de l’étude de faisabilité de la construction d’un centre de recyclage
Casse de N’Dotré/Gestion des huiles usagées : le Ministère du Commerce et de l’Industrie procède au lancement de l’étude de faisabilité de la construction d’un centre de recyclage

Le Directeur de Cabinet du Ministère du Commerce et de l’Industrie, Loesse Jacques Esso, a procédé au lancement de l’étude de faisabilité et de construction d’un centre de recyclage des huiles usagées à N’Dotré (2CGN), le jeudi 22 mai 2025, dans la salle de conférence du 6ième étage de la Tour A au Plateau.

L’objectif visé par ce projet gouvernemental qui s’inscrit dans l’économie circulaire, a indiqué le Directeur de Cabinet, est de mettre fin aux installations anarchiques des artisans mécaniciens et ferrailleurs. Mieux, il s’agit d’offrir un cadre de travail structuré, salubre et digne à plus de 7 200 artisans.

« La nouvelle Casse Moderne de N’dotré va générer une importante quantité de déchets solides et liquides, dont notamment des huiles usagées qui, si elles ne sont pas convenablement traitées, peuvent engendrer des effets dévastateurs sur l’environnement en général et la nappe phréatique de la forêt d’Anguédédou en particulier », a-t-il indiqué, avant d’ajouter que le centre de recyclage des huiles usagées de N’Dotré pourrait ouvrir la voie à la création de nouvelles filières industrielles vertes, au bénéfice des PME, des coopératives artisanales et des collectivités locales.

Poursuivant, M. Loesse Jacques Esso a noté que l’artisanat et l’économie circulaire sont deux concepts complémentaires qui peuvent s'associer pour créer des modèles économiques plus durables et innovants. Ainsi, l'économie circulaire, qui vise à minimiser les déchets et à valoriser les ressources, peut s'appuyer sur l'artisanat pour mettre en œuvre des pratiques de réutilisation, de réparation, de recyclage et de transformation de matériaux existants du terroir, voire les déchets, contribuant ainsi au développement de la diversité culturelle et à la promotion de la durabilité.

Dans la foulée, le Directeur de Cabinet a traduit les remerciements du Ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr. Souleymane Diarrassouba, à tous les acteurs mobilisés dans le cadre de ce projet, notamment la Banque Africaine de Développement pour son appui financier et à l’Institut coréen KEITI pour son expertise, et a souhaité que cette étude soit porteuse de solutions concrètes, adaptées et capables de répondre efficacement aux défis environnementaux et économiques.

Yao Adjoua de Kangré