LAGUI Kouassi Joachim - Député-Maire d'OUmé alias ''Poids Lourd''
LAGUI Kouassi Joachim - Député-Maire d'OUmé alias ''Poids Lourd''
Au moment où les populations viennent de passer, avec faste, les fêtes de fin d’année 2024 et alors que le pays entre dans une année électorale très importante pour son avenir, des personnes sous couvert de l’anonymat, ont jugé l’occasion belle de jeter en pâture, sur la place publique, par des dénonciations calomnieuses, éhontées et sans fondement, des dirigeants dont le mérite et le dévouement en faveur du mieux-être de leurs administrés sont bien longtemps reconnus de tous. L’honorable LAGUI Kouassi Joachim, Député-Maire d’Oumé distingué en 2021, Meilleur Maire de Côte d’Ivoire pour ses actions de développement est, dans une publication faite sur la page Facebook du tristement célèbre Jean Bonnin (un individu plus habile à maudire qu’à bénir), présenté comme un élu « inactif dans son rôle de maintien de la salubrité ».
L’agent de développement qui a bâti des écoles, un bâtiment R+1 abritant les bureaux de la Mairie, mené des travaux d'extension du réseau électrique et hydrauliques; réalisé le reprofilage des routes, l'équipement des écoles en tables bancs, la prise en charge scolaires de nombreux élèves, l'équipement des centres de santé, l'installation des premiers feux tricolores à différents carrefour de la ville et fait la construction de marchés de proximité; lui qui, en partenariat avec le BNETD, a doté la commune d"Oumé d'un Plan d’Urbanisme de Développement (PUD) et d'un système d’information Foncière (SIF) ayant permis de donner une fière allure à la ville d’Oumé; c'est cet acteur de développement qui est accusé d’assister, sans rien faire, à la dégradation du bitume et au vieillissement des édifices publiques.
Ramassage des ordures
Face à ces propos marquant la preuve de la méconnaissance des mécanismes de fonctionnement des collectivités par nos détracteurs, il convient de dire que la question du ramassage des ordures ménagères, de la construction des voies bitumées et de la réhabilitation ou l’aménagement des édifices publiques et privés ne relèvent pas de la compétence du Conseil Municipal. En effet, pour votre gouverne, c’est en 2007 que, par Décret No 2007-587 du 4 octobre 2007, le Président Laurent Gbagbo promulgue la création de l'Agence Nationale de la Salubrité Urbaine (ANASUR), avec pour finalité de retirer le ramassage des ordures ménagères aux collectivités municipales afin qu’elles soient mieux gérées. Cela a eu pour nom, la lutte contre l’insalubrité dans la ville d’Abidjan et dans les villes de l’intérieur. L’Etat prévoyait pour le financement de ce programme de lutte contre l’insalubrité, deux types de financement : le FFPSU (Fonds de Financement des Programmes de Salubrité Urbaine), deux types de financement : le montant de la taxe rémunératoire enlèvement d'ordures ménagères (TREOM), créée par l'article 27 de l'annexe fiscale à loi No 82-1157 du 21 décembre 1982 portant loi de finance pour la gestion 1983 et une partie des quotes-parts d'impôts partagés devant revenir aux communes.
Malgré les fonds colossaux injectés dans la collecte des fonds, l'ANASUR n’a pas été à mesure de relever les défis de la salubrité. Ce fut un échec reconnu par le Président Laurent Gbagbo lui-même en 2010. C’est ainsi qu’en 2017, par Décret No 2017-692 du 25 octobre 2017, le Président Alassane Ouattara fusionne l'ANASUR et le FFPSU pour créer l'Agence Nationale de Gestion des Déchets (ANAGED). L'ANAGED a pour mission d'apporter une réponse efficiente à la problématique de la collecte des ordures à Abidjan et dans les villes de l'intérieur. Elle aura entre autres missions, la collecte, le transport, la valorisation, l'élimination des déchets, le contrôle du service public de propreté délégué aux collectivités". Pour réussir cette grande mission, les ressources de l'ANAGED, devenue "le Guichet unique", ont été augmentées. « Non seulement, les redevances enlèvement des ordures payées par tous les Ivoiriens disposant d'un compteur CIE en zone urbaine lui sont désormais directement reversées par la CIE au plus tard le 15 de chaque mois, mais une bonne partie des impôts payés par les populations de toutes les communes de Côte d’Ivoire, lui sont également directement reversés par le Trésor Public ».
Toutes les voies ont été dégagées
Cependant, alors que les populations de toutes les communes de CÔTE D’IVOIRE supportent la taxe enlèvement d'ordures (voir vos factures CIE) et qu'une partie des impôts des communes lui sont reversées, en dehors de la ville d'Abidjan et de moins de 5% des communes de l'intérieur du pays, l'ANAGED ne ramasse pas les ordures dans les autres communes de Côte d’Ivoire, livrant ainsi les maires à la vindicte de leurs administrés alors qu'ils n'ont pas la compétence de ramasser les ordures, a regretté le journaliste d’investigation et Député-Maire, Assalé Tiémoko, dans une réplique aux accusations portées contre les Maires face à la question relative à la gestion des ordures dans les villes de l’intérieur.
En dépit des difficultés financières auxquelles sont confrontées les municipalités de l’intérieur et bien que la gestion des ordures ménagères ne relèvent pas de leur compétence, elles s’évertuent, selon les moyens de bord, à les évacuer pour la santé des populations et l’hygiène de la ville.
Quant aux accusations relatives au non-bitumage des voies devenues poussiéreuses et à la réhabilitation des édifices publics, elles relèvent plutôt d’une volonté manifeste d’intoxiquer que d’un souci d’informer.
Nul n’ignore, en Côte d’Ivoire, que le bitumage des voies ne fait pas partie des prérogatives des Mairies. Il faut plutôt interroger le Ministère de l'équipement et de l'entretien routier.
Conscient de la nécessité d'améliorer le réseau routier de la ville, plusieurs démarches ont été menées auprès des institutions compétentes. A ce sujet, il faut rappeler à toutes fins utiles que le Premier ministre GON COULIBALY lors de sa visite à OUME en janvier 2020 avait promis 7 Km de voies bitumées à la ville.
Mais jusqu'à présent rien n'est encore fait. Malgré tout, le Député-Maire d’Oumé, Lagui Kouassi Joachim, comme indiqué plus haut, est compté au nombre des maires dévoués et travailleurs. Faut-il accorder du crédit aux allégations avancées par le bien-aimé ? La preuve se trouve là, sous vos yeux (voir images).
Cellule Communication – Mairie d’Oumé.