Cour des Comptes : la GIZ renforce les capacités professionnelles et opérationnelles d’une cinquantaine de magistrats sur l'audit de performance direct
Cour des Comptes : la GIZ renforce les capacités professionnelles et opérationnelles d’une cinquantaine de magistrats sur l'audit de performance direct
Dans le cadre du Projet Bonne Gouvernance de la coopération allemande technique GIZ, le président de la Cour des Comptes (CC), Kanvaly Diomandé, a présidé, le lundi 03 avril 2023 à Abidjan-Cocody, un atelier de formation de 53 magistrats de la CC sur « l’Audit de performance direct », prévu du 03 avril au 14 avril 2023.
Les 53 magistrats ont été divisés en deux groupes dont le premier a déjà été formé du 20 au 31 mars 2023.
« Le présent atelier de formation sur l'Audit de performance direct répond à l’exigence, pour la Cour des Comptes, de disposer de magistrats compétents et parfaitement outillés pour implémenter les nouvelles modalités de contrôle dans l’exécution des budgets-programmes », a affirmé Kanvaly Diomandé.
L’objectif du présent atelier, a-t-il expliqué, « est de former les magistrats, d’abord, à la maîtrise des principes généraux de l’audit de performance direct, ensuite, à la conduite des travaux de terrain et, enfin, à la rédaction des rapports d’audit de performance direct, conformes aux normes ISSAI et aux guides méthodologiques de l’UEMOA ».
Kanvaly Diomandé a dit que le Projet Bonne Gouvernance de la GIZ aidera les magistrats à acquérir de nouvelles compétences d’analyse et à produire des rapports d’audit de performance dont les conclusions et les recommandations contribueront, à terme, à une gouvernance économique, efficace et efficiente des entités publiques.
Il a, par ailleurs, annoncé que le projet prévoit aussi, cette année, un appui technique pour la conduite de missions d’audit de performance direct d’un ministère, d’une collectivité et d’une entreprise publique.
Le chef de projet GIZ Bonne Gouvernance, Philipp Wiederspahn, a expliqué que l’audit de performance direct consiste à vérifier, de façon indépendante, objective et fiable, si des entreprises, des systèmes, des opérations, des programmes ou des activités du secteur public fonctionnent conformément aux principes d’économie, d’efficience et d’efficacité et si des améliorations sont possibles.
Source : CICG