Lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive : l'État crée le Groupe de Surveillance financière (GSF)

Lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive : l'État crée le Groupe de Surveillance financière (GSF)

13/02/2025 - 04:12
Lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive : l'État crée le Groupe de Surveillance financière (GSF)
Lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive : l'État crée le Groupe de Surveillance financière (GSF)

Dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive, le gouvernement a créé un nouvel organe dénommé Groupe de Surveillance financière (GSF) chargé notamment d'organiser et de gérer le contrôle des assujettis et de veiller à faire appliquer les sanctions relevant de la compétence de la Direction générale des Douanes.

La création de cet organe au sein du ministère des Finances et du Budget a fait l'objet de l'adoption d'un décret modifiant le décret du 23 décembre 2023 portant organisation du ministère des Finances et du Budget, à en croire le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, qui a rapporté l'information à l'issue du Conseil des ministres, le mercredi 12 février 2025 au Palais présidentiel à Abidjan-Plateau.

« Ce décret modifie l'organisation et le fonctionnement du ministère des Finances et du Budget pour assurer le déploiement des autorités de contrôle en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme tel que prévu par l'ordonnance du 30 mars 2022 déterminant le régime des sanctions administratives applicables en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive », a expliqué Amadou Coulibaly.

En outre, a-t-il fait savoir, « la dématérialisation des marchés publics et la certification de la Direction générale des Marchés publics à la norme ISO 9001 ont nécessité le réaménagement et l'adaptation de plusieurs services dédiés au Système intégré de Gestion des Opérations des Marchés publics (SIGOMAP) ».

CICG