SARA 2025 : l'OCPV, LadyAgri et l'UE présentent le programme Sécurité alimentaire de la Fourche à la Fourchette (SAFAF)
SARA 2025 : l'OCPV, LadyAgri et l'UE présentent le programme Sécurité alimentaire de la Fourche à la Fourchette (SAFAF)

La 7ème édition du Salon international de l'Agriculture et des Ressources animales d'Abidjan (SARA) a servi de cadre, le jeudi 29 mai 2025, à l'Office d'Aide à la Commercialisation des Produits vivriers (OCPV) et LadyAgri Impact Investment Hub (LadyAgri), une organisation axée sur l'autonomisation des femmes dans le secteur agricole, de présenter le programme Sécurité alimentaire de la Fourche à la Fourchette (SAFAF).
Ledit programme, co-financé par l'Union européenne (UE) et visant à renforcer la connectivité entre les acteurs de la chaîne de valeur vivrière, a été présenté sur le stand de l'UE au Parc des Expositions d'Abidjan Port-Bouët par le directeur général de l'OCPV, Gnényé Adou Bernard, et la secrétaire générale de Lady-Agri, Hilary Barry.
« SAFAF est un programme qui va contribuer à l'atteinte de la sécurité alimentaire en Côte d'Ivoire, à travers la connectivité des acteurs qui travaillent dans le secteur du vivrier, en les aidant à avoir aussi des marchés porteurs pour mieux conduire leurs activités. Il vise aussi à renforcer notre système d'information des marchés, mettre en place un outil qui permet, à tout moment, de savoir la disponibilité des produits vivriers sur l'ensemble du territoire », a expliqué Gnényé Adou Bernard.
Dans le cadre de ce projet qui a démarré en février 2024 avec le partenaire LadyAgri, a-t-il ajouté, plusieurs missions ont été conduites sur les sites dans les régions retenues pour déployer le projet.
Pour lui, le SARA est une opportunité pour les femmes du vivrier de venir présenter ce qu'elles savent faire, mais aussi de voir tout ce qui est innovation dans le monde du vivrier : « Elles ont répondu à notre appel. Aujourd'hui, elles découvrent tout ce que la technologie apporte au monde du vivrier, à tous les niveaux de la chaîne de valeur. Le SARA, c'est également une opportunité pour elles de nouer des contacts, des partenariats et d'avoir de nouveaux marchés ».
Quant à Hilary Barry, elle s'est félicitée de l'appropriation du projet par les femmes du vivrier, notamment les productrices, les transformatrices, les acheteuses, les gérantes des marchés.
Selon elle, il s'agit de renforcer cette connectivité entre elles et assurer que chaque maillon est outillé pour jouer son juste rôle dans ce système alimentaire : « Avec une infrastructure investie par l'État dans le cadre du Plan national d'Investissement agricole (PNIA), avec le soutien de l'UE qui vient avec la solution digitale et le renforcement des capacités, il y a un accès aux financements pour que les femmes puissent moderniser leurs outils de transformation et de commercialisation parce qu'il est très urgent qu'on réduise les pertes en termes de produits primaires non transformés ».
Le stand de l'UE a également servi de cadre pour présenter la plateforme E-Grenier, un outil de mise en relation directe entre producteurs, transformateurs et acheteurs ; expliquer avec des démonstrations pratiques des services de l'OCPV l'utilisation du Système d'Information sur les Marchés (SIM) pour la consultation en temps réel des prix des produits vivriers.
Des dégustations de produits transformés, notamment des jus, gâteaux et chips issus de produits vivriers locaux, accompagnées d'échanges entre acteurs de la filière ont meublé cette activité.
CICG