Fédération ivoirienne de Taekwondo / Affaire « harcèlement sexuel d’un coach sur une athlète » : Le délibéré prévu le 21 février
Fédération ivoirienne de Taekwondo / Affaire « harcèlement sexuel d’un coach sur une athlète » : Le délibéré prévu le 21 février
La Côte d’Ivoire du taekwondo définitivement située, le 21 février 2025, sur l’affaire de harcèlement sexuel de l’ex-sélectionneur Me Tadjou Attada sur la jeune athlète, Mariam Cissé.
L’on sera définitivement situé l’affaire dite « harcèlement sexuel » qui continue de faire grand bruit au sein de la grande famille du taekwondo ivoirienne.
Depuis l’an dernier en effet, Me Tadjou Attada, ci-devant sélectionneur de l’équipe nationale de Taekwondo de Côte d’Ivoire a été indexé par la jeune et talentueuse athlète Mariama Cissé de la sélection nationale féminine.
Ce honteux procès qui s’est ouvert le 22 novembre 2024 tend vers son épilogue. A la dernière audience qui a eu lieu le 10 janvier 2025 au Tribunal correctionnel d’Abidjan le nombreux public a entendus les différentes versions.
Après 45 mn d’audience, le procureur a requis un an de prison et 500 000 francs d'amende contre Tadjou Attada. Selon le confrère Rfi.fr, en effet, Tadou Attada, absent lors de la première audience, ainsi que la plaignante, Mariama Cissé, ont pu répondre aux questions du tribunal.
Et qu’au cours de cette deuxième journée, les deux antagonistes étaient debout face à la présidente, à seulement un mètre l’un de l’autre. Ils ont tous deux répondu aux questions du tribunal sur les détails de leurs échanges et sur le harcèlement dont l’accuse l’athlète.
Une affaire qui pourrait servir d'exemple selon maître Francine Aka-Anghui, avocate de Mariama Cissé, cette affaire pourrait servir d’exemple : « Il faut que ces entraîneurs arrêtent d'être des prédateurs.
Ce sont des jeunes filles qui souvent leur sont confiées, très jeunes, qui sont brillantes et qui, à cause des agissements de leurs entraîneurs, voient leurs carrières brisées, leurs rêves brisés.
C'est la première fois qu'une victime va jusqu'au bout. En général, ce genre de procès sont tués dans l'œuf parce que les interventions de part et d'autre, on est en Afrique... Vous savez ce que c’est ? C'est la famille, les gens ont peur ».
Quant à la défense de Tadjou, Me Panfolhié Coulibaly, il n’en est rien. « « Il est tombé naturellement amoureux, raison pour laquelle il y a eu ces échanges. En aucun cas, il l'a harcelée.
Il n’a pas subordonné l'acceptation de ses avances à un quelconque avantage », a contre-attaqué l’avocat.
La sentence du procureur, un an de prison et 500 000 francs d'amende contre Tadjou Attada, sera-t-elle retenue par le jury dans un mois environ ? Wait and see !
KDE