Paquinou à Subiakro/ Yamoussoukro: Gestion du foncier : En phase avec le Sous-préfet, les cadres déterminés et engagés à freiner l’hémorragie foncière

Paquinou à Subiakro/ Yamoussoukro: Gestion du foncier : En phase avec le Sous-préfet, les cadres déterminés et engagés à freiner l’hémorragie foncière

11/04/2023 - 09:48
Paquinou à Subiakro/ Yamoussoukro: Gestion du foncier : En phase avec le Sous-préfet, les cadres déterminés et engagés à freiner l’hémorragie foncière

Subiakro, village situé à une quinzaine de kilomètre de la capitale politique, Yamoussoukro, sur l’axe Yamoussoukro-Oumé, a connu une ambiance particulière le dimanche 9 avril 2023.

Et pour cause, jour de Pâques, jour de célébration de la résurrection du Christ Jésus, les populations de cette bourgade n’ont pas voulu se faire compter ce spécial pour le pays baoulé.

Cadres, jeunes et femmes, planteurs, la diaspora, tous ont répondu à l’appel du village. Ce, pour communier, célébrer les retrouvailles mais surtout parler développement et célébrer certains de leurs fils qui œuvrent pour le bien-être des populations.

Les cadres célébrés à travers le Président de l’Association des Ressortissants de Subiakro, Abakro et villages dépendants (Arsavd), qui a été honoré par la jeunesse du village et l’ensemble du village conduit par nanan Koffi Elysée, Kouamé Dieudonné, face à la presse, a fait savoir ceci « Occasion pour parler de tous les problèmes du village nous, Association des ressortissants de Subiakro, Abakro et villages dépendants (Arsavd) étant une organisation qui vit en dehors du village, se repose sur les projets initiés par le village, c’est-à-dire ceux qui résident au quotidien au village.

Autrement dit ce que les populations résidentes proposent et recherchent les voies et moyens pour mettre en œuvre. Aujourd’hui nous sommes préoccupés par la mise en activités du marché du village, qui a été construit par l’un des cadres du village et qui n’est pas exploité.

Donc cette nous compte trouver les moyens pour pouvoir l’exploiter. Nous regardons aussi du côté de l’exploitation de l’espace rizicole. Vous savez qu’en décembre dernier à l’occasion de l’Anouanzè tchin l’Arsavd a offert des machines-outils, à la jeunesse pour qu’elle soit autonome dans l’exploitation des basfonds dans le cadre de la production du riz.

Donc chaque fois que du fait du développement de proximité nous sommes sollicités nous réunissons les moyens pour venir soutenir nos parents…’, a-t-il mentionné en termes de projets majeurs pour l’année 2023. Aussi il a fait comprendre que c’est de façon collégiale, avec la chefferie, les jeunes et les femmes que les projets du village sont arrêtés et exécutés.

Se tournant vers la question préoccupante de la gestion foncière et des lotissements accrus que connaissent els villages, le Président de l’Arsavd s’est dit en phase avec le nouveau Sous-préfet de Yamoussoukro, Yéo Dohogninnina, qui en a fait son cheval de bataille

« Si vous vous rappelez, à l’occasion de l’Anouanzè tchin, mon intervention avait un aspect sur ce point du foncier. Donc je veux dire que ce que le Sous-préfet dit aujourd’hui rencontre notre adhésion.

Parce que les lotissements anarchiques non maitrisés vont conduire à terme nos populations à ne plus disposer de leurs terres et à être des gens qui sont chez elles mais qui ne sont pas propriétaires terriens. C’est dangereux et nous sommes entièrement d’accord avec le Sous-préfet et nous ici à Subiakro nous œuvrons dans ce sens.

Car il y a eu des fois où l’Arsavd a remboursé les dotations d’aménageurs fonciers pour ne pas que nos parents bradent les terres. Cela parce que voyez-vous un aménageur foncier arrive et juste pour des travaux de base d’un lotissement à savoir planter des bornes, on lui donne 30% voire 40% de la superficie.

Et le drame comme les parents savent que nous sommes opposés ces lotissements se font dans notre dos. Et donc nous ne manquons aucune occasion pour les interpeler sur les risques et les sensibiliser à ne pas s’adonner à de telles pratiques.

Nous leur proposons des voies qui ne sont autre que faire les papiers afférant à leurs terres et les faire louer ou les faire exploiter en vue de partage des ressources générées. Car ça ne sert à rien de brader à titre définitif les terres et se retrouver sans terre pour nous-mêmes et nos descendants, ce n’est pas bon.

Nous décourageons cela et nous travaillons dans ce sens… », a-t-il affirmé leur détermination et engagement à freiner l’hémorragie foncière qui a court dans la cité des lacs. Pour finir, il a appelé ses parents à la cohésion, à la paix, à la bonne collaboration « Ce que nous recherchons c’est d’être toujours mobilisés comme une seule personne et toujours travailler dans l’intérêt de nos populations. »

Ousseni Sawadogo