Affaire "4 milliards de l'indemnisation de Boribana" : Gros mensonge du chef de Bidjan-té !?

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le chef du village de Bidjan-Té croyait avoir trouvé la parade pour porter un coup fatal au député-maire d’Attécoubé, le ministre Paulin Claude Danho contre qui il voue une haine viscérale.

Seulement que Ahizi Elliam Djagoua Guy a, sans doute, oublié que les propos qu’il a tenus et qui sont factuels pourraient se retourner contre lui.

En effet, sans en apporter la moindre preuve, le chef accuse le Vice-gouverneur du District autonome d’Abidjan d’avoir gardé par devers lui la somme de 4 milliards FCFA destinés à dédommager, selon lui, le village de Bidjan-Té. En français facile, Ahizi Elliam Djagoua Guy accuse ouvertement le ministre Danho de détournement.

« Vous voyez le pont qui traverse la lagune, le 4ème pont qui entre dans la commune d’Adjamé. Il y a eu des dédommagements qui ont été faits. On a dédommagé des squatters, ils sont partis. (…) L’Etat a versé de l’argent pour la communauté villageoise de Bidjan-Té (…) Selon les informations, c’est environ 4 milliards… », a affirmé le chef de Bidjan-Té dans la vidéo.

Pis, il jette l’opprobre sur l’administration en insinuant qu’elle serait corrompue.

« Nous avons utilisé nos relations dans l’administration. Il ressort que l’Etat a versé de l’argent. Nous n’avons pas de preuve, à ce niveau, sur la base de document physique mais ce que nous disons s’appuie sur des relations personnelles que nous avons dans l’administration… ».

Renseignements pris auprès de plusieurs personnes concernées par l’indemnisation dont le président du collectif des impactés, il ressort que les négociations se sont déroulées directement entre les services du Projet de Transport Urbain d’Abidjan (PTUA) et les personnes impactées. Celles-ci ajoutent n’avoir jamais eu vent d’un quelconque dédommagement du village de Bidjan-Té qui, d’ailleurs, n’a aucunement été touché par les travaux de construction du 4ème pont.

Selon des indiscrétions, les conseils du maire d’Attécoubé se prépareraient à donner une suite judiciaire à cette affaire qui ressemble à un acharnement contre le père de la Commune famille que ses administrés appellent affectueusement "DPC" ou encore "ODADA-DRAN".

Yao Adjoua de Kangré