Santé mentale : le suicide, une épidémie silencieuse en Côte d’Ivoire
Santé mentale : le suicide, une épidémie silencieuse en Côte d’Ivoire
Le suicide en Côte d'Ivoire est une réalité préoccupante qui émerge de l'ombre, constituant une véritable épidémie silencieuse. Avec 418 suicides confirmés entre 2019 et 2021, le pays se classe parmi les plus touchés en Afrique.
Ce fléau, souvent ignoré ou minimisé, révèle des failles profondes dans la prise en charge de la santé mentale. La stigmatisation, le manque de professionnels et l'insuffisance des infrastructures compliquent davantage la situation. Face à cette urgence, il est impératif de sensibiliser et de renforcer les mesures de prévention pour sauver des vies
.
Lever le voile sur une épidémie silencieuse
En Côte d'Ivoire, selon la presse, sept cas de suicide présumés ont été enregistrés au premier semestre de l'année 2024. Ces événements ont suscité un débat au sein de l'opinion publique nationale. Les statistiques révèlent que le suicide reste un problème de santé publique en Côte d'Ivoire, bien que les chiffres précis pour les années 2023 et 2024 ne soient pas encore totalement consolidés.
Entre 2019 et 2021, la Côte d'Ivoire a enregistré 418 suicides confirmés, selon une étude du Programme National de Santé Mentale (PNSM) financée par l'OMS en 2022. Une autre étude, menée par l'Unité de Médecine Légale du CHU de Treichville d'Abidjan sur 101 cas de suicide sur une période de huit ans (2013-2020), montre que la Côte d'Ivoire a l'un des taux de suicide les plus élevés d'Afrique. Avec un ratio de 23 suicides par an, le pays se classe au 30e rang mondial et au 3e rang en Afrique.
L'inquiétante montée des suicides sous les projecteurs
En janvier 2023, trois cas de suicide confirmés, impliquant deux étudiants et une enseignante, rapportés par les médias, ont scandalisé la population ivoirienne. Peu de temps auparavant, le rapport du service d'Anatomie Pathologie et de Médecine Légale du CHU de Treichville avait révélé l'ampleur du problème : 101 cas de suicide confirmés parmi les 24 000 décès enregistrés.
En 2024, au mois d'avril, deux suicides ont été recensés dans l’Armée ivoirienne, un autre cas en mai, puis, en juillet, quatre suicides confirmés, dont celui d’une femme. Ces drames, autrefois relégués à la rubrique des faits divers, ont désormais fait la une des journaux, rapporte Marine Jeannin, correspondante pour Le Monde. "Côte d’Ivoire, le paradis des suicides" titrait Ivoir’Hebdo, tandis que le site Crocinfos qualifiait le suicide de "nouveau sport national".
Les tranches d'âge les plus vulnérables entre 2019 et 2021
Les tranches d'âge les plus affectées par le suicide étaient :
· Les adultes de 35 à 59 ans (46,31 %)
· Les jeunes adultes de 25 à 34 ans (25,36 %)
· Les adolescents de 10 à 24 ans (19,17 %)
Pour les tentatives de suicide, les groupes les plus concernés étaient :
· Les adolescents de 10 à 24 ans (30,54 %)
· Les jeunes adultes de 25 à 34 ans (30,51 %)
· Les adultes de 35 à 59 ans (22,65 %)
· Les artisans (34,19 %)
· Les élèves et étudiants (28,65 %)
Pour une meilleure présentation des statistiques globales, voici deux pyramides des âges illustrant la répartition des suicides en Côte d'Ivoire entre 2019 et 2021 : l'une pour les cas de suicides et l'autre pour les tentatives de suicide. Ces pyramides sont exprimées en pourcentage de la population totale observée.
Le graphique à gauche montre la répartition des suicides confirmés par tranche d'âge, tandis que celui de droite illustre la répartition des tentatives de suicide par tranche d'âge et par profession (artisans et élèves/étudiants). L'analyse des deux pyramides des âges met en évidence les deux points suivants :
v Pyramide des âges pour les suicides : La majorité des suicides sont observés chez les adultes âgés de 35 à 59 ans (46,31 %), suivis des jeunes adultes de 25 à 34 ans (25,36 %) et des adolescents de 10 à 24 ans (19,17 %).
v Pyramide des âges pour les tentatives de suicide : Les tentatives de suicide sont principalement observées chez les adolescents de 10 à 24 ans (30,54 %), suivis de près par les jeunes adultes de 25 à 34 ans (30,51 %) et les adultes de 35 à 59 ans (22,65 %).
Les graphiques ci-dessus mettent en évidence les tranches d'âge les plus affectées par les comportements suicidaires en Côte d'Ivoire, en offrant une vue d'ensemble des statistiques globales.
Les facteurs sous-jacents du suicide en Côte d'Ivoire : une analyse socio-économique, environnementale et psychologique
Le suicide est souvent lié à des facteurs de stress et à des problèmes complexes de santé, qui entraînent un sentiment d’impuissance et de désespoir. « Les facteurs de risque incluent, entre autres, le coût du transport qui fluctue chaque jour, la cherté de la vie, des conditions de vie qualifiées par la population de difficiles, la diminution du pouvoir d’achat, une jeunesse tourmentée par le chômage et les difficultés de l’entrepreneuriat. Le citoyen ivoirien fait face à une très forte pression sociale », reconnaît le sociologue ivoirien Albert Yao, dans un reportage de France 24 daté du 19 février 2023.
Le stress lié à l’urbanisation, aux conflits et à l’instabilité politique est également un facteur important. Concernant les causes de l’augmentation des suicides constatée ces dernières années en Côte d’Ivoire, Marc Mian, sociologue, évoque dans un article publié par l’AIP le 18 janvier 2023 la « désintégration de la cellule familiale au fil des décennies de crises sociopolitiques que le pays a connues ». Selon lui, en examinant les nombreux faits divers de suicides relayés par la presse et sur les réseaux sociaux, on constate aisément diverses causes comme la dépression, la maladie, l’échec scolaire, le chagrin d’amour ou encore la solitude.
Les facteurs de risque de suicide en Côte d'Ivoire : étude du CHU de Treichville (2013-2020)
D'après une étude de l'Unité de Médecine Légale du service d’Anatomopathologie du CHU de Treichville (Abidjan), menée sur la période de 2013 à 2020, les médecins-chercheurs ont découvert que parmi 101 cas de suicides confirmés, les facteurs de risque étaient principalement dominés par la dépression (37,6 %). Dans 29,7 % des cas, il s'agissait de personnes qui se sont suicidées à la grande surprise de leurs proches.
Les problèmes familiaux (9,9 %) et sociaux (7,9 %) étaient également significatifs. Ces problèmes familiaux consistaient le plus souvent en un refus d'aide financière de la part de la famille (sept cas sur dix), tandis que les problèmes sociaux étaient liés aux difficultés au travail, avec cinq cas sur dix impliquant des disputes familiales ou avec un supérieur hiérarchique, et quatre cas de pertes d'emploi.
Les signes précurseurs du suicide : analyse psychologique et témoignages d'experts
Interviewé, le psychologue Amani Kouadio Yannick explique que le suicidant — une personne ayant fait une ou plusieurs tentatives de suicide ou présentant un haut risque de suicide — manifeste, consciemment ou inconsciemment, certains signes indicateurs de mal-être.
« Ces signes incluent une dépression clinique, une diminution des interactions avec la famille et les amis, de la tristesse et du désespoir, un désintérêt pour des activités autrefois appréciées ou pour son environnement, des changements physiques tels que le manque d'énergie, des troubles du sommeil, des variations de poids ou de l'appétit, une perte de l'estime de soi, des pensées négatives sur sa propre valeur, des références à la mort ou au suicide, que ce soit oralement ou par écrit, ainsi que des tentatives de suicide antérieures », énumère le doctorant en Psychologie du travail et des organisations.
D’après le professeur Médard Koua Asseman, directeur coordonnateur du PNSM, sur le plateau de l’émission Business Santé de la chaîne Business 24 du 21 avril 2024, « le suicide est la conséquence d'une expérience de grande souffrance psychologique qui n'a pas trouvé de solution adaptée.
La personne voit le suicide comme un soulagement définitif à ses problèmes ». « Le suicide est la conséquence d'un mal-être profond qui n'a pas trouvé de solution », poursuit le psychiatre.
« Quatre éléments simples permettent de reconnaître un candidat suicidaire : sa manière de penser, sa vision de la vie, sa façon de ressentir les choses, et les moments où il exprime le désir d'être seul », prescrit l’ancien responsable du centre psychiatrique de Bouaké.
Témoignages de détresse : maltraitances, dépression et tentatives de suicide en côte d'ivoire
Après avoir subi des maltraitances physiques pendant son enfance, puis, des violences verbales et des attouchements sexuels à trois reprises, Lina (prénom modifié), se confiant à France 24 le 19 février 2023, s’est retrouvée complètement isolée et a eu l’impression de se détacher de son corps, de ne plus savoir qui elle était. Elle tombe dans l’anorexie.
En 2019, la jeune ivoirienne de 22 ans veut en finir en avalant un verre de l’eau de javel. C’est aussi le cas pour un autre ivoirien qui témoignait sous anonymat sur sa tentative de suicide sur le site de BBC Afrique en octobre 2019.
Après une mauvaise affaire, il est tombé dans la dépression et a voulu se donner la mort, malgré les précautions prises par sa famille pour le protéger. Une jeune dame trentenaire interviewée susure avoir tenté de se donner la mort pour donner une leçon aux membres de sa famille.
Réponses gouvernementales et initiatives pour la prévention du suicide en Côte d'Ivoire
Dans un entretien publié sur le site de l'OMS le 10 octobre 2023, le professeur Médard Koua Asseman souligne que, conscient du taux croissant de suicides, le gouvernement ivoirien a mis en place le Plan Stratégique National de Santé Mentale 2023-2025. En parallèle de ce plan, un recrutement de psychologues dans les hôpitaux publics a été effectué.
Le pays compte 57 structures de prise en charge des troubles psychiatriques, dont 30 publiques, 12 privées, 14 confessionnelles, une communautaire, et une seule en milieu rural, énumère l’AIP dans un article publié en ligne en janvier 2023.
Le ministère de la Santé mise sur la formation des professionnels. Depuis 2023, il a installé le numéro vert 143 pour la prévention du suicide. Les personnes en détresse sont orientées vers des psychologues vacataires rattachés à la PNSM. Leurs services sont anonymes, gratuits, cinq jours sur sept.
« Le gouvernement a lancé un projet de prévention du suicide dénommé Initiative Santé Mentale ADO Jeunes », déclare le professeur Médard Koua Asseman. Ce pôle d’intervention stratégique du PNSM, précise le psychiatre, est un cadre institutionnel visant à susciter l’engagement citoyen et civique des jeunes, avec des services de soutien psychologique pour leurs pairs. Ce projet Initiative Santé Mentale ADO Jeunes s’inscrit dans le Plan Stratégique National de Santé Mentale 2023-2025.
Le directeur coordonnateur révèle que ce projet s'inspire de l’initiative Live Life de l’OMS et du programme conjoint de santé mentale en milieu scolaire et universitaire.
Initiatives citoyennes et religieuses contre le suicide en Côte d'Ivoire : actions et perspectives
Des initiatives citoyennes sont nombreuses. Nourah Gbané, fondatrice de l’ONG Together Côte d'Ivoire, sensibilise depuis 2021 contre la dépendance affective, l’hypersensibilité, la dépression et la bipolarité. Dans un reportage publié sur le site de France 24 le 19 février 2023, cette étudiante en communication de 22 ans aide la jeunesse à prendre conscience de l’importance du bien-être mental. Quant à Yasmine Mouaine, connue sous le pseudonyme de ‘’Yasmine Neuropsy’’ sur Instagram, elle utilise les réseaux sociaux pour sensibiliser, en enregistrant des vidéos de sensibilisation en plus de ses consultations. Cette neuropsychologue de 26 ans enseigne comment s’adresser aux personnes en détresse.
L’ONG allemande Mindful Foundation a financé le projet Santé Mentale Communautaire (SAMENTACOM ) à Bouaké. Initié en 2018, ce projet vise à fournir une prise en charge socio-psychiatrique des personnes atteintes de troubles mentaux et épileptiques. Selon un rapport d’une mission de deux émissaires allemands en Côte d'Ivoire en avril 2019, le chef du projet, le psychiatre et universitaire ivoirien professeur Médard Koua Asseman, veille à la réalisation de la vision des partenaires germaniques, déclenchée par des informations inquiétantes sur les malades mentaux vivant dans les pays pauvres d’Afrique et d’Asie.
Une cartographie réalisée en 2020 par les équipes de l’hôpital psychiatrique de Bouaké révèle que 541 camps de prière, ou « structures non conventionnelles en santé mentale », sont disséminés dans le pays. 60 % sont d’obédience évangélique, 6 % d’appartenance islamique, et un tiers s’apparente à des services de médecine traditionnelle ou à vocation phytothérapeutique, écrit Yassin Ciyow, envoyé spécial à Brobo en Côte d'Ivoire, le 19 octobre 2022. « Ces camps de prière ont une légitimité sociologique et communautaire incontestable qu’il serait contre-productif d’occulter », justifie le professeur Médard Koua Asseman dans le reportage.
Les religieux ne restent pas les bras croisés. Ils unissent leurs efforts pour lutter contre ce phénomène. Interviewé le 4 août 2024, l’Imam El Hadj Dosso Mamadou affirme que l’Islam interdit le suicide, car un suicidaire contredit Dieu. Pour la prise en charge des suicidants, le PCA des écoles confessionnelles islamiques IQRA propose un suivi psychologique axé sur l’écoute et un soutien moral. Dans des entretiens téléphoniques le 5 août 2024, les pasteurs Diango Jean-François et Agnimel Akpa Marc Vincent de l’Église du Christianisme Céleste confirment cette approche. « Tout suicidant ou suicidé est en porte-à-faux avec Dieu », affirment-ils à l’unisson, précisant que leur suivi psychologique est orienté vers un soutien spirituel (isolement, internement et prières) et une sensibilisation basée sur les conséquences spirituelles du suicide. « L’église interdit le suicide. Un suicidaire n’a pas de place dans le royaume de Dieu», tonne le Supérieur évangéliste Agnimel Akpa Marc, responsable spirituel de la paroisse Jérimoyamah de Dabou.
Les suicides sont souvent le résultat du désespoir face à des situations jugées insurmontables par les individus concernés, dixit Pulchérie Gbalet, présidente de l'Actions Citoyennes Ivoiriennes (ACI). À court terme, ces actes tragiques laissent un vide immense dans les familles et parmi les proches, provoquant chagrin et incompréhension. Lorsque ces cas deviennent fréquents, comme c'est le cas actuellement en Côte d'Ivoire, ils engendrent une psychose collective et une fuite des talents, affaiblissant la société à moyen terme. Cette figure de proue de la société civile ivoirienne a souligné que si les raisons de ces suicides sont liées à des conditions de vie difficiles, cela pourrait entraîner, à long terme, une révolte sociale.
Pour prévenir ces drames, elle insiste sur l'importance de promouvoir une bonne gouvernance et de créer un climat d'espoir dans toutes les couches sociales. En parallèle, Pulchérie Gbalet appelle à un renforcement de l'encadrement psychologique, en particulier pour les jeunes, en équipant les hôpitaux de psychologues compétents. Cependant, pour que cette mesure soit efficace, elle recommande une vaste campagne de sensibilisation, car la consultation de psychologues reste encore peu courante dans nos sociétés.
Les suicides en Côte d'Ivoire constituent une épidémie silencieuse, souvent négligée dans les débats publics. Face à l'augmentation constante des chiffres, il est crucial de briser le tabou autour de la santé mentale et de renforcer les mécanismes de soutien psychologique. Les causes de cette tragédie sont complexes et multiformes, incluant principalement des problèmes socio-économiques tels que la pauvreté, le chômage, et la précarité.
Il est impératif que le gouvernement, les organisations de la société civile, et les communautés locales collaborent pour élaborer des stratégies de prévention efficaces, sensibiliser la population et offrir un soutien aux plus vulnérables. Seule une réponse collective et coordonnée pourra inverser cette tendance inquiétante et redonner espoir à ceux qui en ont le plus besoin.
Patrick KROU
Photo légendée 1: En Côte d’Ivoire, on dénombre moins d’une centaine de psychologues à Abidjan pour 6 millions d’habitants. (DR).
Photo légendée 2 : Légende : graphique de la répartition des suicides enregistrés sur la période allant de 2019 à 2021. (Illustration 1)
Photo légendée 3 : Voici un graphique en barres représentant les différents facteurs de risque. Chaque barre montre le pourcentage associé à chaque catégorie.(Illustration 2)
Photo légendée 4 : Ce visuel pour apporter un soutien aux personnes en détresse psychologique. (Illustration 3)
Encadré 1
Le suicide à l'échelle mondiale : analyse des taux de mortalité selon l'OMS en 2019
Toutes les 40 secondes, souligne l'OMS, une personne décède par suicide dans le monde. En 2019, cette organisation onusienne a estimé les taux de suicide pour 183 pays, rapportés à 100 000 habitants. Comparée à d'autres pays africains, la Côte d'Ivoire s'est classée au 26e rang mondial avec un taux de mortalité de 15,7 suicides confirmés, loin derrière le Lesotho, premier au monde avec 87,5 suicides. Avec 15,9 cas, le Cameroun a devancé la Côte d'Ivoire. Le Ghana, 64e, enregistrait 10,5 suicides confirmés, juste devant le Sénégal (62e) avec 11,0 cas. Le Nigeria, 117e, s'est positionné avec 6,9 suicides confirmés. Le Maroc, 110e, en comptait 7,3.
Les pays occidentaux ont également été inclus dans ce classement international :
· France (75e) avec 9,7 suicides confirmés,
· Allemagne (93e) avec 8,3 suicides confirmés,
· États-Unis (31e) avec 14,5 suicides confirmés,
· Canada (67e) avec 10,3 suicides confirmés,
· Japon (49e) avec 12,2 suicides confirmés,
· Royaume-Uni (116e) avec 6,9 suicides confirmés.
En France, a révélé la consœur Marine Jeannin dans un reportage publié dans le quotidien Le Monde le 19 juillet 2024, le taux standardisé de décès par suicide était de 14,1 pour 100 000 habitants en 2020.
Encadré 2
Stratégie nationale de prévention du suicide en France : mesures et résultats
La France a réussi à réduire son taux de suicide grâce à sa Stratégie nationale de prévention du suicide. Selon un rapport de septembre 2023 de la Direction Générale de la Santé, plusieurs actions clés ont été mises en place. L'Action 1, nommée VigilanS, permet de garder le contact avec les personnes à risque, réduisant le risque de réitération suicidaire de près de 40 %. L'Action 2 vise à rénover les formations pour les professionnels de santé afin d'améliorer la détection et l'intervention. L'Action 3 se concentre sur la prévention de la contagion suicidaire en identifiant et en intervenant sur les lieux à risque. Enfin, l'Action 4 consiste à créer un numéro national de prévention du suicide, offrant une ligne d’écoute dédiée. Ces mesures intégrées renforcent les efforts de prévention et contribuent à une réduction significative des taux de suicide en France.
Journaliste-écrivain
Conseil en communication
Chargé de communication
Consultant
Gestionnaire d'images