4e édition d’Anouanzè Tchin : Subiakro célèbre la cohésion et l’héritage culturel
4e édition d’Anouanzè Tchin : Subiakro célèbre la cohésion et l’héritage culturel
Subiakro, village situé dans la sous-préfecture de Yamoussoukro, a célébré avec éclat les 13 et 14 décembre 2024 la 4e édition du festival Anouanzè Tchin.
Ce rendez-vous annuel, désormais ancré dans les traditions locales, a rassemblé les populations dans une ambiance de convivialité, d’échanges et de partage.
Placé sous le signe de la cohésion, de la paix et de la réconciliation, le festival a une fois de plus démontré son rôle fédérateur pour le développement harmonieux du village et de ses environs.
Devenu un événement incontournable, Anouanzè Tchin, qui signifie en langue baoulé « journée de cohésion, de paix et de réconciliation », a proposé une riche programmation sur deux jours.
Dès le premier jour, les festivités ont mis à l’honneur les traditions locales à travers des danses traditionnelles en voie de disparition et un concours culinaire qui a récompensé cinq jeunes filles pour leur maîtrise des mets anciens.
Parallèlement, des consultations médicales gratuites ont été organisées, offrant aux populations locales l’opportunité de bénéficier de dépistages du diabète et de l’hypertension.
Jeux traditionnels, prestations artistiques et activités culturelles ont également rythmé cette première journée.
Le point culminant du festival s’est tenu le samedi 14 décembre avec la cérémonie de reconnaissance dédiée à Yoboué Konan Philippe, ancien Directeur général de l’Office Sécurité Routière (OSER) et Inspecteur général des transports.
Sous l’égide de l’Association des Ressortissants de Subiakro, Abakro et Villages Dépendants (ASRAVD), présidée par Kouamé Dieudonné, un hommage vibrant a été rendu à cet illustre fils du village pour ses nombreuses actions en faveur du développement local.
Lors de son allocution, N’guessan Claude, Chancelier de l’ASRAVD, a rappelé le rôle fondamental joué par Yoboué Konan Philippe dans la structuration et l’orientation de l’association : « La version actuelle de l’ASRAVD, son concepteur, celui qui a donné son orientation et sa direction, s’appelle Yoboué Philippe.
Visionnaire et homme de développement, il a su anticiper et mener des chantiers essentiels pour notre village. Il était une fierté pour nous, pour Yamoussoukro et pour la Côte d’Ivoire. »
Une médaille d’honneur a été remise au fils aîné de Yoboué Konan Philippe, Yoboué Yao Parfait, en témoignage de la reconnaissance de toute la communauté.
Yoboué Clément, cadet des enfants du défunt, a exprimé la gratitude de la famille en soulignant l’importance de la cohésion et de l’unité des forces vives et intellectuelles pour un développement inclusif :
« La grande famille Yoboué remercie infiniment le comité d’organisation de nous avoir associés à cet événement. J’en profite pour passer un message d’unité et de cohésion, essentiels pour le développement attendu de tous. »
Kouamé Dieudonné, commissaire général du festival, a souligné l’ambition de faire d’Anouanzè Tchin un événement d’envergure nationale : « Comme chaque année, nous avons voulu marquer cette journée de l’Anouanzè Tchin à travers plusieurs activités sur deux jours.
Le point culminant a été la célébration de Yoboué Philippe, qui a œuvré pour le développement du village. Avec des innovations constantes, nous comptons attirer encore plus de visiteurs à Subiakro et positionner notre village comme un modèle de réconciliation et de cohésion en Côte d’Ivoire. »
Kouablan François, représentant le parrain naturel Aka Aouélé Eugène, Président du Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel, s’est félicité de la régularité de cette journée dédiée à la paix et à la cohésion.
Il a salué le comité d’organisation pour son engagement et affirmé que Subiakro servait d’exemple dans la résolution des litiges et la promotion de l’unité dans les villages voisins.
La chefferie traditionnelle, conduite par Nanan Kouassi Koffi Elysée, accompagnée des chefs des villages environnants, a honoré le festival de sa présence, témoignant ainsi de l’importance de ce rendez-vous pour la région.
À travers cette 4e édition, le festival Anouanzè Tchin s’est imposé comme un véritable creuset de la paix, de la culture et du développement, avec la promesse de nouvelles innovations pour les éditions futures.
Ousseni Sawadogo