Installation du Curé de la paroisse Saint Marcel de Tié N’Diékro : Père Marcelin Oulaï a pris fonction officiellement
Installation du Curé de la paroisse Saint Marcel de Tié N’Diékro : Père Marcelin Oulaï a pris fonction officiellement
Le dimanche 1er décembre 2024 marque le début de la prise de fonction officielle de Père Marcelin Oulaï en qualité de Curé de la nouvelle paroisse Saint Michel de Tié N’Diékro, localité située dans le département de Didiévi, dans le centre de la Côte d’Ivoire.
La cérémonie de son installation et de prise de procession canonique s’est déroulée au cours d’une messe présidée par Monseigneur Joseph Aka, évêque du Diocèse de Yamoussoukro.
Celui-ci, s’adressant au peuple de Dieu sorti massivement pour montrer son amour pour le Seigneur Jésus Christ, l’évêque l’a engagé à se disposer à accueillir le sauveur du monde.
« Mes frères et sœurs, aujourd’hui, dimanche 1er décembre, les chrétiens catholiques, après avoir célébré, dimanche dernier, la solennité de Christ Roi, Sauveur de l’univers, commencent le temps de l’Avent…
Le terme de l’Avent comme vous le savez vient du mot Latin Adventus qui signifie venue, arrivée (venir ou arriver). Ainsi on peut se poser la question : il s’agit de la venue de qui ou de l’arrivée de qui ?
La réponse à cette question, nous montrera que, il y a eu une première arrivée et il y aura une deuxième arrivée. Ainsi le temps de l’Avent marque le début du calendrier liturgique dans l’église catholique. Il s’agit d’une période de quatre semaines qui précèdent Noël. Quatre semaines pour se préparer donc à Noël.
Pour nous chrétien et catholiques en particulier, il s’agit d’un temps d’attente, de préparation à la commémoration de la première venue du Christ dans la chaire, ce qu’on a appelé première venue ; préparation à la venue de Jésus Christ dans la gloire ».
Après avoir signifié que « cet Avent qui nous prépare à entrer dans l’année 2025 est unique parce qu’il inaugure le jubilé de l’espérance », l’évêque de Yamoussoukro a indiqué ceci : « Le Christ vient nous pardonner et nous libérer de nos peurs, de toute sorte d’opération mauvaise, malveillante.
Comme le dit notre première lecture, c’est le moment où nous attendons la réalisation des promesses de Dieu, les promesses que nous a faites, à nous, ses enfants.
La promesse concerne notre délivrance et la restauration de notre intégrité perdue, intégrité étouffée par la peur de l’inconnue.
C’est aussi le temps de la restauration de notre espérance et de notre foi… Jésus vient nous libérer aussi de la honte et le chagrin qui accompagne cette honte. Nous devons tous avoir honte de ce qui nous ait arrivé et crier tous ensemble, plus jamais ça. Alors comment faire pour que ces choses ne nous arrivent plus jamais ? Nous devons commencer par bien nous préparer à cet Avent (…) »
C’est pourquoi, il a invité les fidèles chrétiens catholiques à la prière.
« En cette saison, frères et sœurs, le Seigneur attend de nous, de chacun de nous, que chacun prie intensément plutôt que de se laisser emporter par des préparatifs banals et mondains. Puisse-t-il nous trouver éveillés et prêts lorsqu’il viendra nous libérer de la peur qui nous tient captifs, de la honte qui fait que nous nous cachons… ».
Avant la signature de l’acte d’installation du Père Marcelin Oulaï Temomanin par l’évêque Joseph Aka et le Perreti, la présentation du Curé, la lecture de sa lettre de nomination, sa profession de foi, son serment de fidélité, le renouvellement de ses engagements sacerdotaux, le remise des clés des lieux et des éléments majeurs de l’église, son installation officielle dans son siège, la lecture du procès-verbal ont été les grandes articulation de messe d’allégresse qui a enregistré la présence de hautes personnalités politiques, administratives et coutumières.
Il s’agit, entre autres, du ministre d’Etat, conseiller à la présidence de la République, Ahoussou Kouadio-Jeannot, du maire de Tié N’Diékro, Yao Borhey Casimir, du doyen Angaman Kouassi, cadre de la région, de Essis Kouamé, maire honoraire de Bocanda et de Nanan Bangui N’Guessan, chef de canton.
Yao Adjoua de Kangré